Une séance de psychogénéalogie : construction d’un arbre généalogique élargi de la famille.
A la différence de l’approche purement généalogique qui est strictement verticale et qui cherche à remonter le plus haut possible, de « père en fils » pour dégager une origine, en psychogénéalogie, on établit plutôt un génosociogramme de la famille.
Un génosociogramme c’est un arbre généalogique élargi aux ramifications plus horizontales et qui représente aussi les différents liens biographiques ou psychologiques ayant pu affecter les ancêtres de la personne étudiée.
C’est ainsi une structure sur laquelle on note :
- Les faits marquants,
- Les liens affectifs particuliers
- Et bien-sur les traumas possibles : notamment, on regarde avec attention les décès anticipés, les veuvages, les mariages curieux, l’impact des guerres, d’éventuelles épidémies ou de maladie.
- On peut aussi y ajouter les animaux, les amis ou les personnes chères extérieures au sens strict de la famille mais en faisant pleinement partie.
La construction en détail d’un arbre en psychogénéalogie.
Concrètement cela consiste à faire un arbre généalogique avec :
- Toutes les fratries au complet y compris les frères et sœurs morts-né(e)s ou mort(e)s tôt et donc sans descendance mais aussi les fausses couches ou bien les avortements dont on est au courant.
- Tous les noms, prénoms, surnoms, date et lieu de naissance
- Tous les mariages avec leurs détails de dates et lieu (par ex, si un aïeul a été veuf
- Les dates et lieu de d’éventuels divorces.
- Les dates et lieu de décès, la cause si elle est connue.
- Les maladies, les accidents,
- Tous les faits importants de la vie de famille (niveau d’études, professions, séparations, remariages, maladies et accidents, déménagements, traumatismes, incendies, catastrophes, décès prématurés, guerre)
- Les liens affectifs entre les personnes.
- Autres liens informels mais significatifs: une nourrice, un voisin, un professeur, un animal, etc.
Il est d’usage de remonter à peu près sur 5 générations c’est-à-dire jusqu’à nos 8 arrière-grands-parents (et famille !!).
Sauf exception, aller au-delà ne présente un intérêt majeur pour le travail transgénérationnel